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14 avril : le Nouvel An bouddhiste

  • Bruno Teissier
  • 13 avr. 2018
  • 1 min de lecture

C’est la fête la plus arrosée de l’année… et pour cause, la coutume veut que l’on s’asperge mutuellement d’eau dans une ambiance de fête débridée. En Thaïlande, les célébrations du Songkran durent de 3 à 10 jours selon les régions (principalement du 13 au 15 avril cette année). On commence toujours par un nettoyage complet de la maison puis on se rend au temple le second jour avec des offrandes, on y écoute l’enseignement de Bouddha, dont on asperge d’eau les effigies, enfin on se réunit pour partager un véritable festin non sans avoir, au préalable, versé de l’eau parfumée sur les mains et les pieds des personnes les plus âgées en signe de respect... avant, bien sûr, de se lancer dans de véritables batailles d’eau dans les rues.

En Birmanie, pour la fête du Thingyan, on ajoute au rituel le dépôt de fleurs et des feuilles de palme devant les maisons. De même, au Laos (le jour du Pimai) comme au Cambodge (où la fête se nomme Chaul Chnam thmey), on érige des stupas en sable (voire en paddy, riz non décortiqué) ornés d’oriflammes en papier multicolore. Dans tous ces rituels, l’eau qui ruisselle est symbole de purification de l’esprit et du corps. Elle éloigne les esprits malins de celui qui en est aspergé et est censée ne lui apporter que de bonnes choses pour l’année à venir.

 
 
 

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