11-12 avril : Yom Hashoah… pour ne pas oublier la Shoah

10h du matin. Un long bruit de sirène retentit dans le ciel d’Israël. Voitures, autobus, piétons tout le monde s’arrête et respecte deux minutes de silence, moment de recueillement pour les 6 millions de juifs exterminés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. La plupart des établissements publics sont fermés, les chaines de radio et de télévision diffusent essentiellement des programmes documentaires consacrés à la Shoah et des reportages sur la commémoration tandis que tous les drapeaux du pays sont en berne. Le même jour commémore aussi soulèvement du ghetto de Varsovie, il y a 75 ans à quelques jours près (19 avril 1943). Les enfants vont à l’école habillés de blanc et de bleu, couleurs du drapeau national, où ils vont passer la journée à assister des hommages. À Paris, c’est au mémorial de la Shoah, dans le Marais, que se déroule une cérémonie poignante : une lecture publique ininterrompue de 24 heures, de jour comme de nuit. Sont prononcés un à un par d’anciens déportés, parents, bénévoles les noms de chaque homme, femme, enfant juif déportés de France (de mars 1942 à août 1944), parmi les 76 000 gravés sur le Mur des noms, les noms de « ceux dont il ne reste que le nom » (Simone Veil).

En 2018, la commémoration se déroule du mercredi 11 avril 18h30 au jeudi 12 avril 19h30

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