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30 mars : les juifs fêtent Pessah

  • Bruno Teissier
  • 29 mars 2018
  • 2 min de lecture

Fête majeure pour la communauté juive qui commémore l’exode des Hébreux hors d’Égypte, Pessah commence hier soir à 19h59 et va durer huit jours. Avec Shavouoth (19 mai au soir) et Souccoth (23 septembre au soir), elle est l’une des trois fêtes dites « de pèlerinage ». Le jour est chômé en Israël et les écoliers seront en vacances jusqu’au 23 avril. De multiples rituels l’accompagnent, en tout premier lieu un nettoyage minutieux de toute la maison. Celle-ci doit, en particulier, être débarrassée de tout aliment contenant de la levure (hametz) : pain, pâtes et gâteaux mais aussi tout aliment ou boisson contenant orge, avoine, épeautre, seigle ou blé ayant fermenté, jusqu’à la moindre miette nichée au fond d’un canapé, dans la voiture, au fond des poches... Seule la composition de pain azyme (matzot) est autorisée durant Pessah, en souvenir du pain (non levé) que les Hébreux consommèrent lors de leur exode. Une fois la maison nettoyée et prête, on peut procéder au premier repas de Pessah : le séder, célébré les deux premiers soirs de la fête (seulement le premier soir en Israël). Il obéit , lui aussi, à un rite très codifié et consiste en une succession d’étapes mêlant bénédictions, alimentation, récits et chants. On commence par disposer au centre de la table une coupe de vin, la coupe d’Élie, le prophète, précurseur du Messie, appelé à participer à la purification de la maison puis on apporte le « plat du séder » qui comporte différents mets tous symboliques d’un moment de la vie du peuple juif en Égypte : zro’a, un os de poulet ou d’agneau censé rappeler le bras étendu avec lequel Dieu délivra son peuple d’Égypte ; beitsa, un œuf dur, en souvenir de la destruction du Temple ; maror, des herbes amères comme le fut la vie des Hébreux sous le joug égyptien ; harosset composé de dattes, noix, pommes et amandes qui évoque le mortier avec lequel les Hébreux fabriquèrent des briques pour les Égyptiens ; karpas, persil, céleri ou radis trempé dans de l’eau salée en souvenir des larmes versées par les Hébreux. Le plat est accompagné de trois maztot (pain non levé) et quatre coupes de vin. Ce rituel alimentaire s’accompagne d’une autre coutume censée rappeler l’histoire du peuple juif. C’est généralement le plus jeune enfant de la famille qui commence par poser quatre questions auxquelles le chef de famille va répondre, en mêlant lecture et récits. Des chants viennent clore le temps du repas.

 
 
 

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