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31 janvier : les 50 ans d'un paradis devenue une île-prison pour migrants

  • Bruno Teissier
  • 30 janv. 2018
  • 1 min de lecture

Nauru est un pays ruiné, à tout les sens du terme. Cette île du Pacifique fête aujourd'hui le cinquantenaire de son indépendance obtenue le 31 janvier 1968. Ce micro État a eu, pourtant, sa courte heure de gloire, il fut dans les années 1970, le deuxième État le plus riche du monde par habitant. Sa richesse : l’île est un bloc de phosphate, exploité à outrance jusqu’à l’épuisement, au point d’avoir ravagé toutes les terres cultivables. Le centre de l’île n’est plus qu’un désert, aujourd’hui abandonné par les compagnies minières. L’argent a filé, il n’en reste rien, les jeunes n’ont d’autres alternatives que de s’expatrier en Australie. Il se pourrait qu’un jour la totalité des 9000 habitants de l’île doivent partir faute de pouvoir continuer à vivre sur sur une île ravagée par le sur-développement. Certains voient dans cette triste fin, une parabole adressée à notre planète. En attendant, la petite république sert de prison pour migrants ayant tenté de rejoindre l'Australie par la mer. Près de 1500 personnes ont été forcées de s'installer sur cette île. Des hommes, des femmes et des enfants qui doivent cohabiter avec les habitants de la minuscule nation, certains y sont depuis plus de 5 ans dans des conditions concentrationnaires. Depuis plusieurs années, Nauru est l'un des piliers de la politique migratoire australienne, en échange de quelque 300 millions d'euros versée au gouvernement de l'île-nation.

 
 
 

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