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27 janvier : la mémoire de la Shoah

  • Bruno Teissier
  • 27 janv. 2018
  • 1 min de lecture

Il y a 73 ans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau était libéré par l’Armée Rouge. Les soldats russes découvraient 7650 survivants à la limite de leurs forces. Dix jours plus tôt les SS de l’armée allemande, reculant devant les Soviétiques, avaient emmené 58 000 personnes dans une marche de la mort qui fut fatale à la plupart de ces prisonniers faméliques. Le camp a été construit par les autorités nazies à 60 km de Cracovie dans la Pologne occupée. Le bilan de son activité ne sera fait qu’après la guerre : 1 100 000 personnes y sont mortes, exterminées par le gaz dans leur grande majorité, dont 960 000 juifs.

Cette commémoration est récente : cette date a été choisie par la France en 2003 comme Journée de la mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires. Plus récemment encore, en 2006, l’ONU en a fait la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.

Après les députés, les sénateurs polonais ont voté, dans la nuit de mercredi 31 janvier à jeudi 1er février 2018, une loi sur la Shoah.

Cette loi rend passible de peines allant jusqu’à trois ans de prison le fait de dire ou de laisser entendre que la Pologne porte une part de responsabilité dans les crimes contre l’humanité commis par l’Allemagne nazie. L’un des objectifs de ce texte, porté par le parti Droit et Justice (PiS), est d’empêcher l’usage de l’expression « camp de la mort polonais ».

Cette réécriture de l'histoire a provoqué un tollé dans le monde entier.

 
 
 

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