8 mai : le « premier martyr » des Algériens
- Bruno Teissier
- 7 mai 2017
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À Sétif (Algérie) en dépit du couvre feu imposé à la population autochtone, quelque 10 000 Algériens défilent pour réclamer la liberté. Un drapeau algérien est brandi. Un officier de police français sort une arme vise le porteur du drapeau et le tue de 2 balles. Ce jeune scout s’appellait Bouzid Saâl, une stèle honore aujourd’hui la mémoire de ce « premier martyr de la guerre de libération ». D’autres coup de feu sont tirés sur la foule en panique faisant 35 morts. Ce ne sont que les premiers d’une journée de massacre qui décimera 10 à 20 000 Algériens du Constantinois et une centaines colons. On est en 1945, la France fête la fin de la Seconde guerre mondiale... Les premiers mots d’excuses de la part des autorités françaises ne viendront que le 8 mai 2005.

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