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21 février : la Journée internationale de la langue maternelle

  • Bruno Teissier
  • 20 févr. 2018
  • 1 min de lecture

2500 langues sont en voie de disparition dans le monde, dont 25 en France. Seulement 200 d’entre elles sont enseignées ou ont un statut officiel. Pour promouvoir la diversité linguistique, l’Onu a instauré en 1999 une Journée de la langue maternelle chaque 21 février. Pourquoi cette date ? En souvenir des cinq étudiants bangladais tués par la police pakistanaise alors qu’ils manifestaient pour pouvoir continuer à étudier dans leur langue, le bengali. Le Bangladesh n’existait pas encore, le pays n’était autre que le Pakistan oriental. En 1952, les autorités pakistanaises n’avaient rien trouvé de mieux que d’imposer l’ourdou, la langue du Pakis­tan occidental, comme unique langue officielle de l’État du Pakistan, d’où le soulèvement de la population bengalie. Chaque année, à Dacca, à l’occasion de ce Langage Martyr Day, une gerbe est déposée sur le mémorial des martyrs de la langue nationale. En France, où le sujet est sensible, cette journée mondiale a peu d’échos sauf si les Corses ou les Bretons s’emparent de cette date. En Afrique, c’est l’occasion d’une réflexion sur la place offerte dans les écoles aux très nombreuses langues maternelles, au nombre de 150 à 200 dans des pays comme le Tchad ou le Centra­frique. Peu de pays, à l’instar du Sénégal, leur offrent une vraie place.

Language Martyr Day au Bangladesh

 
 
 

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