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12 janvier : le nouvel an kabyle

  • Bruno Teissier
  • 11 janv. 2017
  • 1 min de lecture

Nous sommes le 1er jour de l’année 2967 du calendrier amazigh (berbère) qui débute en 950 av. J.-C., date de la victoire du roi berbère Chachnaq sur le pharaon Ramsès III. On l’appelle Yennayer. « Qui célèbre Yennayer éloigne le mauvais œil et les infortunes » dit un adage populaire. Aussi, ne manque-t-on pas de commencer les festivités en égorgeant un animal, généralement un coq fermier, histoire d’éloigner le malheur de la maison. Ce coq a été consommé hier soir lors d’un dîner où la famille se retrouve au grand complet. Aujourd'hui, on continuera à faire ripaille avec des plats traditionnels et sans viande cette fois. S’ajoutent d’autres rites plus ou moins liés, eux aussi, à la fécondité ou à la prospérité, tel le fait de célébrer un mariage ce jour-là.

Cette date ne concerne que l'Algérie, au Maroc ou en Tunisie, Yennayer est fêté le 14 janvier.

 
 
 

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