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27 novembre : double et trouble mémoire en Birmanie

  • Bruno Teissier
  • 27 nov. 2018
  • 1 min de lecture

Alors le pays est le théâtre d'un vrai nettoyage ethnique visant la minorité Rohingyas victime de viols, tortures, massacres et meurtres... La Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi qui marraine le président actuel reste étonnement silencieuse face à ce génocide en cours. À l'époque où la junte militaire était au pouvoir, chaque 27 novembre, des manifestations étudiantes réclamait la libération d'Aug San Suu Kyi. Cette date fait figure de fête nationale en Birmanie, elle rappelle la première grève des étudiants birmans face aux autorités coloniales britanniques qui venaient d’adopter une législation discriminatoire.

La Journée nationale est aussi marquée par le souvenir de Thibaw Min, le dernier roi. On se souvient qu’il demanda aux émissaires Britanniques de se déchausser avant d’entrer dans son palais. Ceux-ci refusèrent et le traitèrent de tyran. Ce fut le prétexte d’une conquête du pays. En deux semaines le royaume birman était envahi et le 29 novembre 1885, le roi était expédié en exil en Inde. Le 1er janvier suivant, la Birmanie était intégrée à l’Empire britannique.

Aujourd'hui, ce sont les Birmans qui écrasent de leur mépris les Rohingyas sans défense et les massacrent dans le but de les éliminer du pays. Ne pourrait-on pas arrêter ce génocide, avant qu'il faille trouver une date pour le commémorer.

Bruno Teissier

 
 
 

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