11 novembre : le cochon de la Saint-Martin
- Bruno Teissier
- 10 nov. 2018
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Dans les temps anciens et jusqu’à une époque toute récente, le jour de la Saint-Martin marquait, partout en Europe, la fin de la saison agricole et la date de renouvellement des baux ruraux ainsi que l’embauche de nouveaux ouvriers agricoles pour l’année à venir. C’est ce jour-là aussi qu’on tuait le cochon, qu’on dégustait le vin nouveau ou la bière, selon la région, dans une ambiance festive et, très souvent, une débauche de nourriture qui a donné l’expression : « fêter la Saint-Martin » c’est-à-dire faire bonne chère ou qui désigne l’ivresse due à l’excès de boisson par « le mal de saint Martin ».

Saint Martin de Tours est l’un des saints les plus populaires. Il est connu pour avoir donné la moitié de son manteau à un pauvre, geste devenu le symbole universel du partage. Il est né au nord-ouest de l’actuelle Hongrie, en 316. Il a ensuite émigré en Gaule et occupé le poste d'évêque de Tours.
En principe, c'est l’« été de la Saint-Martin », il est réputé durer 3 jours et correspond à une période de redoux au mois de novembre, avant que l’hiver ne s’installe vraiment. À ne pas confondre avec l’« été indien » des Canadiens qui a lieu un peu plus tôt.
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