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31 août : qui se souvient de Solidarnoc ?

  • Bruno Teissier
  • 30 août 2018
  • 1 min de lecture

C'est l'anniversaire des accords de Gdansk, en 1980. La journée est chômée, connue comme la Journée de solidarité et de liberté (Dzień Solidarności i Wolności), une appellation un peu paradoxale dans un pays dirigé aujourd'hui par un parti d'extrême droite qui ne cultive pas particulièrement la solidarité et encore moins la liberté.

L’anniversaire est un peu désanchanté, le syndicat Solidarnoc, aujourd’hui appuyé sur la parti conservteur, n’est plus que l’ombre de lui même. Mais, sa création, il y a 33 ans, avait eu un retentissement mondial. Tout avait débuté le 14 août 1980, les ouvrier des chantiers navals de Gdank, port polonais sur la Baltique, se mettaient en grève. Une première dans un pays communiste. Ils protestent contre la hausse des prix et réclament la réintégration de leurs collègues Anna Walentynowicz et Lech Walesa, limogés par la direction des chantiers. Finalement, le pouvoir devra céder et accepter, le 31 août 1980, la création d’un syndicat qui ne soit pas une émanation du Parti communiste, baptisé Solidarnosc (solidarité) daont Lech Walesa prenait la direction. Le Parti communiste fera machine arrière l’année suivante, mais l’histoire suivait son cours. Dix ans plus tard, Lech Walesa, lui-même, était élu président de la République. Aujourd’hui, son successeur se rend à Gdank pour déposer une gerbe de fleurs devant le monument des victimes du régime communiste. De l’histoire ancienne pour les jeunes Polonais d’aujourd’hui.


 
 
 

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