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1er mai : la fête du travail

  • Bruno Teissier
  • 30 avr. 2018
  • 1 min de lecture

Pourquoi le 1er mai ? Aux États-Unis c’était la date de renouvellement des contrats d’embauche, donc l’occasion de formuler des réclamations, qui pouvait prendre localement un tour dramatique comme à Chicago en 1886. Le même drame se reproduit en France, le 1er mai 1891, à Fourmies, où la police tire sur la foule des manifestants, faisant 9 morts. En France, dès 1905, la CGT prend la direction du 1er mai, organisant des défilés en province, plus difficilement à Paris, très contrôlé par la police. La date sera ensuite récupérée par les régimes communistes qui en font la principale célébration d’année.

Il y a plus de 80 ans, les syndicats français luttaient pour les 40 heures hebdomadaires. Quel progrès depuis, en dépit des révolutions technologiques ?

Au Royaume uni et en Irlande, le jour férié dédié au travailleurs est toujours placé un lundi, le 1er mai cette année. Même chose aux États-Unis et au Canada où la fête du travail sera le 4 septembre ; en Australie, le 2 octobre dans plusieurs États, d’autres l’on célébré le 6 ou le 13 mars ; en Nouvelle-Zélande, ce sera le 23 octobre... Dans ces pays, pas de manifestations syndicales massives, mais l’assurance d’un week-end prolongé, ce qui n’est pas toujours le cas des pays restés fidèles au 1er mai. Ce jour n’est pas férié au Danemark ni au Pays-Bas et dans la plupart des cantons suisses (sauf Bâle, Fribourg, Schaffhouse, Soleure, Tessin, Thurgovie et Zurich); ni non plus au Japon, en Israël, à Taïwan, en Corée du Sud... mais les manifestations sont nombreuses au Japon ce jour-là.

 
 
 

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